La technologie et la digitalisation impactent et modifient de plus en plus nos façons de vivre et de travailler. Dans son enquête trimestrielle Workmonitor, Randstad a voulu savoir comment cela influence les contacts humains dans les différents pays étudiés.

Le Luxembourg a des résultats très contrastés par rapport aux autres pays et a un regard très critique vis-à-vis de ce sujet. 3/4 des luxembourgeois reprochent aux technologies de rendre la société moins humaines, ce qui est beaucoup plus marqués qu’ailleurs (moyenne de 59%).

Comme partout ailleurs, la grande majorité des travailleurs luxembourgeois constatent l’impact de la technologie dans le cadre de leur travail mais si cela s’avère une opportunité professionnelle pour 80% des répondants (de manière globale) ce chiffre est nettement moins élevé au Luxembourg. Il fait partie des quelques pays (avec notamment les Pays-Bas et le Japon) à rester un peu méfiant.

De même, l’utilisation accrue des technologies est ressentie comme une barrière aux contacts humains pour 76% des répondants luxembourgeois (contre 60% en moyenne sur l’ensemble de l’échantillon) et non pas comme un facilitateur de relations.

Paradoxalement, l’omniprésence des technologies sur le lieu de travail ne semble pas freiner les interactions entre collègues au Luxembourg (39% vs 47% en moyenne) même si les contacts en face à face sont moins fréquents. Cela a plus de conséquences dans la vie de tous les jours car la moitié des luxembourgeois se sentent moins en contact avec le monde extérieur à cause de l’utilisation des nouvelles technologies.

Par contre les 34 pays étudiés sont unanimes : un besoin de formation se fait ressentir partout pour rester au fait des nouvelles avancées technologiques.